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| De la Légende à la réalité. | |
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Metacyborg Ombre de la Lune Noire
Messages : 87 Date d'inscription : 19/09/2007
| Sujet: De la Légende à la réalité. Ven 21 Sep - 20:49 | |
| Chapitre 1 : GenèseJe suis né dans un petit village ne portant pas de nom. Mes parents, comme tous veux qui avaient des enfants en bas âge, me racontaient souvent une histoire passionnante. A la fin d'une journée éprouvante de moisson et autres récolte ,le village était assuré de pouvoir tenir l'hiver qui s'annonçait rude et chacun allait se reposer d'un sommeil bien mérité lorsqu'une horde de bandit arriva lames et torches en avant pour piller les fruits du dur labeur de chacun. Les villageois tentêrent de se défendre tant bien que mal mais pour chaque bandit neutralisé, deux maisons brulaient, ou une famille était anéantie... Quelques un de ces roublards se dirigeaient vers le grenier, mais l'étrange silouhette d'un homme encapuchonné les attendait. Personne ne pu voir le visage de ce sauveur qui protégea les recoltes sans pour autant perdre ne serai-ce qu'une goute de sang. A la lueur des flammes, les bandits survivant tentère de fuir mais l'inconnu semblait tirer à l'arc aussi bien qu'il maniait l'épée, ainsi tous les fuyards étaient abbatus à peine avaient-ils esquissé un mouvement de retraite. Le chef des malfaiteurs, avait trop de fierté pour fuir, mais assez peu d'honeur pour prendre en otage une femme du village. Le héros aurait du se rendre et attendre la mort, mais il sembla disparaitre. En un clignement d'oeil il s'était retrouvé dérrière le chef qu'il tua d'un simple coup dans la nuque. Tous les villageois auraient voulu remercier gracieusement celui qui avait permis la sauvegarde de leurs récoltes et de leurs habitations, mais tout aussi mystérieusement qu'il était apparu, l'homme s'en était allé et plus jamais on le revu. Depuis tout petit, le récit de cette personne qui avait sauvé un village à elle seule sans rien demander en retour me passionnait, mon rêve était de devenir comme lui.C'est pour cela que j'allais souvent dans les bois aux alentours du village pour chasser de petits animaux, m'entrainer avec un petite épée en bois que mon père m'avait confectionnée... Je réussis un jour à sauver un lièvre qui était sur le point de se faire dévorer par un loup, mais je ne revint pas indemne de cette aventure et je compris qu'il me faudrait beaucoup plus d'entrainement pour attaindre le niveau du Héros de la légende. C'est pour cela que je quittais le nid familial pour partir à la découverte du monde, des différentes techniques de combat, de défense, de magie. Tout restait encore à apprendre, tout ne faisait que commencer et je ne me doutais pas encore de ce que l'avenir me réservais.... A suivre... Extrait du journal de Mtacyborg.
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| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Lun 24 Sep - 20:27 | |
| Chapitre 2 : Premières armesC'est ainsi que commença mon voyage, durant presque une année, ma vie ne fut faîte que de haltes et courtes escales. De toutes les contrées croisants ma routes, aucune ne respirait cet air d'aventure, je ne me sentais jamais chez moi. Économisant un maximum d'argent je du faire la plonge dans les auberges pour payer mes nuits et mes repas, je rendais quelques menus services ici et là. Mais un jour comme les autres, je ressenti une étrange sensation... Cette même sensation que j'avais éprouvé lorsque l'on me racontais l'histoire de mon village. Je vis un panneau sur le bord de la route qui indiquait : " Vous entrez dans le Royaume de Vesperae ". Vesperae, le nom me plut tout de suite, cet endroit sentait l'aventure... Ou plutot non, il respirait à plein poumon la légende. Je m'installais dans une petite ville qui semblaient remplie de jeunes tout comme moi désireux de vouloir gagner un peu de renommée. La première chose à faire était de m'équiper, malheuresement je me rendis très vite compte que l'argent que j'avais accumulé lors de mon voyage n'avais pas cours ici. Je me taillais alors un simple baton de combat pour débuter, pris quelques herbes aux vertues curatives en précotion et me lançais à l'assaut des bestioles environnantes. Etrangement cette partie de chasses n'avait rien à voir avec celles de ma jeunes enfance, même les plus innocents lapins se défendaient comme des lions enragés lorsqu'on les attaquait et mes maigres réserves soignantes furent vites épuisés. Inconscient de se problème j'attaquais une petite troupe d'animaux étranges au corps gélatineux. Mais j'avais été trop confiant, ils étaients en surnombre en surnombre et je choisis ce moment pour me rendre compte de mon avarie d'herbe. Une seule solution pas très glorieuse s'offrait à moi : la fuite. Après un coup de baton bien placé pour éloigner le plus possible mes poursuivants, je pris mes jambes à mon cou vers la direction du village en espérant que les " blops " n'oseraient pas s'approcher de la population. Mon plan était parfait, seulement une racine sortant de terre ne semblait pas être de cet avis et me fit trébucher. Au pied d'un arbre je vis les blops m'encercler, prets à m'attaquer d'une seconde à l'autre, je n'avais plus qu'à attendre ma mort. Les yeux fermés j'attendais mais rien ne se passait... je jetais un regard, les monstres me poursuivant étaient mort et des pieds se tenaient devant moi. Un jeune homme qui devait avoir à peu pret mon age me tendait une flasque contenant un liquide d'une couleur rouge sang. <<- C'est pas très prudent de partir au combat sans avoir de quoi se soigner... Les blops sont plutot faible mais il faut éviter de s'attaquer à une meute entière... - Je m'en souviendrais maintenant... - En même temps se battre avec un baton... Tiens, voilà un peu d'argent tu pourras t'acheter une épée ça sera mieux. - Merci ! Attends, qui dois-je remercier pour m'avoir sauver la vie ? - Je m'appelle Darkjojo. Et toi ? - Moi c'est Metacyborg, encore merci. - Si jamais tu as encore besoin d'aide n'hésite pas à m'appeler - Message reçut. A suivre... Extrait du journal de Metacyborg
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| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Mer 17 Oct - 16:55 | |
| Chapitre 3 : Luttes et sacrificeJe revins voir Darkjojo plusieurs fois pour régler mes quelques problèmes d'argent, mais il me fit assez vite comprendre qu'il ne pourrait pas subvenir à mes besoins indéfiniment et m'expliqua une chose que je savais déjà mais que j'avais oublié : Le meilleur moyen de gagner sa vie en tant qu'aventurier est d'aider les gens. Il me parla d'un bucheron qui avait besoin d'aide pour qu'on lui apporte un paquet. Je fit donc le coursier et fut récompensé bien mieux que ce que j'aurai pu imaginer. Je continuais ainsi lorsqu'un jour alors qu'un jour le Roi réunnit tous les aventuriers de la région sur le parvis du chateau pour annoncer que la sphére du Temple de vie avais été volée. Il offrait une grande récompense à qui la retrouvait. Je me mettais immédiatement en route... Mais sans savoir où aller. C'est dans une taverne où les rumeurs allaient de bon train que j'entendis que le Roi Grenouille qui aurait apparemment eu des renseignement sur l'emplacement de la Sphère de Vie avait été enlevé, je devais commencer par là. Le village des hommes-grenouilles se situais dans un marais à l'Est, je trouvais après une journée de recherche le repaire des dissidents qui avaient kidnappé le monarche. C'étaient d'anciennes ruines couvertes de mousse, à l'intérieur je fut accueillis par de nombreux extremistes armés dont je me débarassait sans trop de peine. J'arrivais enfin à la salle où devait être retenu le Roi, il y faisait sombre... Je sentis soudain un violent coup m'arriver dans l'estomac et je fut projeté à terre. Je vis une espèce de grande tige s'éloigner... Un poulpe géant se tenais devant moi et gardait la sortie de la salle : le Roi se trouvais à coup sur dérrière ce monstre. Je m'élançais, épée brandie, courage rassemblé, en evitant le plus de tentacules possible mais je n'arrivais jamais à atteindre le corp du gardien. C'est alors que deux autres personnes entrèrent : un lancier et un archer. Un seul regard suffit pour que notre association se mette en route. Le lancier retenait les tentacules du monstre pendant que l'archer et moi-même tentions de lui infliger un maximum de coups. Au bout d'une dizaine de minute l'archer tira une flêche qui traversa le crâne du poulpe entre ses deux yeux, qui s'effondra dans un bruit sourd. Nous savourions notre victoire dans le silence et la fatigue mais l'un de nous ne participait pas à cette joie. Le lancier avait reçut un mauvais coup qui l'avait envoyé contre un mur et le choc lui avait été fatal... La mort n'épargnait donc personne. C'est dans une attitude de deuil que nous allions libérer le Roi Grenouille de ses chaines, il nous informa qu'il ne connaissait pas l'emplacement actuel de la Sphère, mais qu'il savait qui nous le révèlerai. Il s'agissait d'un sage qui avait le don de double vue, pour limiter son pouvoir il s'était enfermé dans une pyramide sur l'île des cinq sages. Je m'embarquait donc sur le premier bateau en partance pour cette île désertique ignorant toujours ce qui m'attendait, le sage arriverai peu être à me dire quand et comment s'accomplira ma destinnée... A suivre... Extrait du journal de Metacyborg
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| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
Messages : 87 Date d'inscription : 19/09/2007
| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Ven 9 Nov - 20:14 | |
| Chapitre 4 : Échec et déceptionLe port dans lequel me débarqua le navire se situait près d'une petite oasis qui avait permis la floraison d'une ville. Je me rendais dans la taverne, j'avais pris pour habitude de me renseigner dans ces endroits où les rumeurs allaient de bon train. Là je découvrais que je n'étais pas le seul à explorer la piste du sage à la double vue et beaucoup d'arnaqueur semblaient pret à vendre n'importe quelle information à n'importe quel prix et tout autant de benets se laissaient abuser. Et puis je me disais... Autant laisser les autres payer et écouter d'une oreille discrète ce que les " informateurs " avaient à révéler, peu être pourais-je entendre la vérité. Ainsi je su qu'il fallais que j'aille voir les autres sage dispersés sur l'île car la porte de la pyramide était fermé par magie, et seule une comptine pourrait l'ouvrir. On m'informa de l'adresse du sage le plus proche, je n'étais pas le seul à être reçut chez lui. Un autre aventurier, l'air plutot confiant, avec une lueure de malice dans les yeux, ne tenais pas en place dans la demeure du vieil homme remplie d'instruments divers et variés dont je m'interrogeait également de l'utilité. Je pouvais m'estimer heureux, le sage eu vite confiance en moi et m'annonça, et il pensait être le seul qu'il connaissait encore parfaitement la comptine. Il pris une courte mais profonde inspiration avant de commencer. Je tenais mes oreilles à l'affut et mon cerveau était prêt à graver chaque syllabe qui seraient dîtes. Mais j'entendis seulement un bruit sourd de la chute d'un objet lourd accompagné d'un sinistre craquement d'os, mais ce n'était rien par rapport au spectacle visuel. L'autre aventurier venait de pousser par mégarde une un globe terrestre qui était venu s'écraser sur le sage lui interdisant de réciter sa comptine. Je retins un accès de fureur qui aurait fait un entaille dans le crane du meurtrier et partis à la recherche des autres sages. Ces derniers me paraissaient plus séniles que sages et me mirent à l'épreuve avant de me réveler un seul vers de la comptine. Je réussit enfin a réunir l'entièreté de la formule magique et entrais dans la pyramide... L'intérieur etait tout aussi dangereux que l'extérieur etait impressionnant et c'était une très grande et très impressionnante pyaramide. Elle était remplie de piège, comme une salle où je fallis finir ensablé vivant, et de divers montres dont des momies de pharaon ramenées à la vie, ou des scorpions géants. Mais j'arrivais entier face au Sage devin. Ce dernier m'annonça que la Sphère de Vie allais bientôt être ramenée au roi par une jeune fille qui venait de défaire le voleur. Je me dirigeait vers la sortie, dépité, découragé. Tout ce chemin pour rien, tout ces dangers pour se faire doubler. J'allais laisser le vieux Sage seul dans sa prison de pierre lorsqu'il s'adressa à moi par ces mots : " Ne sois pas déçu jeune homme, ne crois pas que cette aventure ne t'aura servi à rien. Tu pensais peu être réaliser un grand exploit lors de ta première quête ? Il est une chose que tu dois savoir, on apprend énormement de ses erreurs et de ses échec. Je vois un grand avenir pour toi, peu être pas le destin formidable auquel tu t'attends, mais je te vois heureux, et tu comprendras un jour que c'est la seule vrai Quête dans la vie. Mais celà ne se passe pas ici, ces évènements se déroulent dans un autre pays, bien plus dangereux que celui là et en même temps plus facinant. "Je ne compris pas vraiment ce qu'il venait de dire, était-ce vrai ? Était-ce seulement pour me remonter le moral ? Pour que je n'abandonne pas mes espoir de héros ? Je n'avais pas besoin de sermont. Mais son discours sur mon destin m'avait interloqué, je ne voyais pas ce qu'il voulais dire par " la seule vrai Quête " par contre je savais à présent que Vesperae ne m'apporterais plus grand chose. Je repartais donc en vagabondage vers l'inconnu, vers une nouvelle terre d'aventure... A suivre... Extrait du journal de Metacyborg.
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| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Mer 21 Nov - 0:25 | |
| Chapitre 5 : La nouvelle erranceMon voyage repris comme avant mon arrivée en Vesperae. Ne restant pas plus de deux jours dans une même ville, vivants de petits services. mon seul arret à long terme fut dans une ville portuaire qui donnais sur un vaste océan, j'y restait le temps de recolter sufisemment d'argent pour embarquer sur un navire, peu importe sa destination, je ne savais pas où se trouvais la terre de ma destinée. C'est ainsi que j'eu séjourné en Rune-Midgard et en Azeroth où j'appris les bases de la magie élémentaire dans toutes ses formes, mon passage en Madrigal me permis d'améliorer médiocrement mon maniement de l'épée mais j'y découvrit une technologie des plus étranges. Mais aucun de ces lieux magnifiques ne me retint longtemps et je retrouvais encore une fois le large, et une destination plus ou moins connue. J'avais entendu parler les marins d'un chêne porteur de malediction ou encore de batailles gagnées par des citées se livrant une guerre sans merci. J'entendis encore milles rumeurs et j'appris par un marchand qui semblait impatient d'arriver, que nous devions accoster au port de Maderstam, un nom complétement inconnu pour moi. Nous arrivâmes après quatres jours de voyage, le port était rempli de cabanes de pécheurs de pécheurs que l'on reconnaissait aux filets étendu devant les domiciles. Je me promenais ainsi vers ce qui semblait être un village lorsqu'un homme visiblement bléssé passa devant moi en hurlant : " Ne vous approchez pas ! Les roublards pillent notre village ! Il faut fuir ! " Je ne pouvais laisser des bandits faire ce qu'il désiraient, et je m'élançait vers le village pour les arreter épée brandit. Evitant le grands nombre de dagues qui volaient dans tout les sens, je sorti les habitants de leurs maisons, assomant au passage deux ou trois bandits. Je venais dévacuer un boulanger lorsque la troupe de malfrat decida de s'occuper sérieusement de moi. Il étaient en surnombre énorme, mais je pouvais arriver à gérer le combat... J'avais appris à affronter une masse d'énnemi un par un pour ne pas être désaventagé, je neutralisait ainsi une dizaine de " roublards " lorsque celui qui semblait être le chef sorti de la masse. Il portait une tenue complétement noire, du haut de son bandaa qui couvrait ses yeux, jusqu'au dernier fil de sa cape. Seul un étrange gant massif ressortait de cette masse sombre, il y avait un objet brillant incrusté, de forme ovale... On aurai dit un oeuf fait d'émeraude. Je fut sortit de ma contemplation de cet objet par le bandit qui chargeait sur moi. Je m'apprétais à élever un mur de feu pour le retenir comme je m'étais souvent habitué à le faire le temps de préparer une incantation plus puissante mais rien ne se passat et je reçut un puissant coup dans l'estomac. Recroquevillé au sol, je tremblait de douleur. Durant tous mes long périples je m'étais habitué à recevoir des coups, mais celui là était différents, il semblait méler force brute et magie... La magie... Pourquoi la mienne n'avait t'elle pas marché au moment ou j'en avait le plus besoin... J'eu une dernière vision, les bandits se rapprochaient de mon corps affichants tous un sourire jusqu'aux oreilles, puis je m'évanouis... A suivre... Extrait du journal de Metacyborg.
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| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Sam 8 Déc - 20:18 | |
| Chapitre 6 : Nouveau départJe m'éveillais étrangement serein, dans un lit extremement confortable. Je n'éprouvai plus de douleur, je n'avais plus de blessures, j'étais intact, comme si je n'avais jamais livré de combat. Jamais je n'avais vu de tels soins, jamais un prêtre, un acolyte ou quelconque médecin ne m'avais fait sentir aussi bien. Je me redressais et m'assis sur le bord du lit, je devais être dans une sorte d'arrière salle, j'apercevais le comptoir d'un magasin par la porte. Une clochette retenti et j'entendis des bribes de conversation : << - Ah bonjour monsieur Paca ! Vous avez l'air soucieux, déclara une première voix. - Ne m'en parlez pas Maitre Lulle, répondit Mr Paca. Mon élevage de bouftous c'est encore fait attaqué. J'aurai justement besoin d'un peu de votre onguent pour soigner les survivants. - Désolé je n'en ai plus ici, annonça Mr Lulle après avoir remué quelques flacons. Je vais en chercher dans la réserve. >> Le vendeur entra dans la pièce où je me trouvais et me regarda. C'était un être plutot étrange qui me dévisageait, enfin grand chose ne m'étonnais après tant de voyages, mais c'était la première fois que je voyais un tel personnage. On aurait dit une sorte d'elfe mais en plus petit, avec des cheveux plus courts et bordeaux, il portait un gilet sans manches duquel dépassaient deux ailes de diablotin. Il s'adressa à moi d'un ton rassurant : << Je vois que vous êtes réveillé, un petit instand et je suis à vous. >> Sur ces mots, il s'envola vers l'une des nombreuses étagères qui couvraient les murs du sol jusqu'au plafond et pris un bocal d'une crème verte pâle et redisparu par la porte. La clochette tintilla une nouvelle fois et Mr Lulle reme voir : << - Ah les bouftous ont toujours mangé des trèfles à cinq feuilles sans savoir les propriétés curatives qu'ils leur apportaient. Par contre ils n'ont pas du tout les mêmes effets sur nous... Vous vous sentez mieux ? - Oui, oui, je vais très bien. Mais que s'est-il passé exactement ? - Vous vous êtes battu contre une troupe de bandits appelés " Roublards ". Apparemment ils avaient envoyés un combattant d'élite, qui vous a mis à terre grace à la puissance de son faux dofus. On vous a ensuite amené ici, dans mon atelier d'alchimie car je suis un des rares capable de soigner les blessures dues aux dofus. - Les dofus ? Qu'est-ce donc ? >> Nibé Lulle me raconta une légende locale, une histoire d'amitié entre un chevalier et un dragon, de la jalousie qui naquit lorsque le chevalier trouva l'âme soeur, du combat fénoménal que se livrèrent les deux amis lorsque le dragon tua la jeune fille. Les deux amis s'entretuèrent. Des paysans eurent le courage d'explorer l'ancienne tannière du dragon et y trouvèrent six oeufs étranges des quels émanaient une puissante aura magique. Ces artefacts jugées dangereux, furent enfermés dans une forteresse où il ne restèrent pas longtemps, en effet ils avaient très vite disparus de leur cachette et nul ne savait où les trouver. Je pris congé de Nibé Lulle après l'avoir remercié du mieux que je pus. A la sortie de son atelier je me retrouvais dans ce qui semblait être une petite ville mais très active, de partout on entendait des marchands vendant à la criée, on entendait des bruit de forge travaillant très dur. Les bandits m'avaient volé mon épée, mon sac de voyage ; je me retrouvais sans bien ni monnaie de cette contrée. Je me faufilait difficilement à travers la foule dense, je prenais un nouveau départ. A suivre... Extrait du journal de Metacyborg.
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| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Jeu 17 Jan - 0:55 | |
| Chapitre 7 : La ville suractiveAstrub, la ville où je me trouvais, regorgeait d'opportunités, il y avait de nombreuses échoppes et ateliers vendant de l'équippement divers et varié. Mais je cherchais d'abord un moyen de gagner de l'argent, et je découvris au fil de mon exploration une grande statue à l'éfigie de ce qui devait être une divinité. Une femme ressemblant à Maitre Nibé Lulle mais avec des ailes de papillons se tenait au pied de la sculpture et m'expliqua qu'il y avait 12 statues comme celle-ci dans la ville, une pour chaque divinité régissant ce monde. Ces statues servaient de repère à chacun des disciples au retour de sa formation. La jeune femme comme Nibé Lulle était elle même disciple de la déesse Eniripsa qui leur enseignait l'art du soin et du soutien de l'allié. Le dieu Enutrof avait pour disciple de vieux chercheur de trésort que seul l'appat du gain maintenait encore en vie. Le dieu Iop enseignait à de preux chevalier la force et la bravoure qui n'avaient que d'égal leur manque d'intelligence légendaire. La déesse Cra apportait à ses disciples une précision et unre vision qui leur permettait de manier les arc mieux que quiconque. Le dieu Sram, roi de la perfidie, apprenait l'art du combat dissimulé et de la pose de pièges. Les disciples de la déesse Pandawa vivaient dans l'alcool et combattaient dans l'ébriété. Le dieu Sadida et ses disciples etaient protecteur de la nature et utilisaient la puissance de la végétation pour la défendre. La déesse Feca plus que la force offensive ensaignait de puissant sort de protection. Les disciples d'Ecaflipne juraient que par le jeu se remettant à la chance, pouvant parier sa vie dans un combat. La déessé Sacrieur donnait à ses disciples vigueur et endurance ce qui leur permettaient de se sacrifier pour les autres ou encore de gagner de la puissance à chaque bléssure. Je fut intéressé par l'enseignement du dieu Osamodas qui apprenait à invoquer des monstres à ses côtés mais ce qui me séduit fut les pouvoir du dieu Xelor qui permettait de controler le temps pour ralentir ses ennemi ou accélérer ses alliés. Je me rendit donc à la statue du maitre du temps pour commencer mon apprentissage, mais une disciple m'accueilla marteau à la main refusant de m'enseigner quoi que ce soir. Je la suppliais, proposais de la payer mais sa réponse restait inchangée : c'était impossible. On ne devenait pas disciple de Xelor, on naissait au service du temps, on avait ça dans le sang et il en était de même pour l'enseignement des autres dieux. J'allais m'en retourner déçu, prenant le prochain batteau quittant le port de Masterdam, ma magie élémentaire ne marchant pas ici je n'avais aucun avenir. C'est alors que Nibé Lulle arriva pret de la femme qui venait de me rejeter : << Montrakwartz il fallait absolument que je vous voie ! Je dois vous parler de... >> Son regard croisa le mien. << J ustement c'est de vous que je dois parler, approchez donc. Figurez-vous qu'après votre départ je me suis permis de faire quelques analyses sur votre sang. Et il se trouve que vous possédez de très grandes similitudes avec celui des disciples de Xelor. Je crois que les émanations magiques du faux dofus ont quelque peu altéré votre code génétique et ont permit ce changement de metabolisme étonnant. Je ne sais pas ce que cela va donner mais je pense que pour l'expérience on pourrait lui inculquer les bases de la manipulation temporelle.>> Ainsi débuta mon entrainement. On commença par me mettre un marteau entre les mains, un objet complétement inconnu pour moi en tant qu'arme. Puis les choses sérieuses et bien plus dures commencèrent : on m'apprit tant bien que mal à détourner l'espace-temp pour me protéger et renvoyer une partie des coups que je prenais sur l'ennemi, ensuite je su comment ralentir le mouvement de mes adversaires ou encore envoyer de fines aiguilles enflammées pour attaquer. Mon apprentissage fut enfin terminé, on me remetta un marteau de l'initié, symbole des disciples Xelor et on m'envoya passer une dernière épreuve : je devais tuer une larve bleu et rammener sa peau pour prouver que j'avai réussit. Chose qui parraissait plus simple à réaliser que le combat que j'allais mener... A suivre... Extrait du journal de Metacyborg.
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| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
Messages : 87 Date d'inscription : 19/09/2007
| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Sam 12 Avr - 20:24 | |
| Chapitre 8 : L'avènement du XelorPour accomplir la mission qui m'avait été confiée, je me rendis dans les champs au Nord d'Astrub. La ville m'avait paru particulièrement active mais les alentours rivalisaient avec presque autant d'énergie. De nombreux paysans fauchaient autant de céréales que leur sac leur permettait d'en porter, des alchimistes cueillaient avec soin des fleurs pour leurs potions, dans la foret on pouvait apercevoir de nombreux frênes tomber face à l'armée de bûcherons, des aventuriers s'échangeaient sur place les ressources ou objets fraîchement obtenus sur les monstres. Je trouvais finalement une larve bleu qui me fuie lorsque je m'approchais d'elle et disparu derrière un buisson. Je la suivit et je me retrouvais, non pas face à une larve, mais deux et ce que je reconnu comme étant un tofu (sorte de petite boule de plume montée sur des pattes extrêmement rapide). D'après les leçons que j'avais reçues sur les quelques monstres de base de ce monde, je savais qu'ils n'étaient pas très résistants donc je pouvais me débarrasser d'eux seul. Marteau à bout de bras je courrais vers le groupe lorsque l'une des larves me jeta au visage une substance visqueuse qui me voila la vue. Je sentis un second tir m'atteindre aux jambes, gênant ma mobilité, je réussis difficilement à enlever le " larvement " qui me couvrait la tête pour avoir le temps de voir le tofu m'attaquer et repartir aussitôt sans que j'ai pu le toucher. Ce manège continua pendant un bon moment, chacune des secrétions légèrement corrosives des larves ralentissant mes mouvements, et le tofu repartant trop loin pour être touché au marteau. Je ne pouvais pas en finir seulement avec mon arme, je lançais donc mon sort de " contre " ce qui eut pour effet de renvoyer tous les dégâts causés par les substances acides sur les larves. Je ralentis ensuite le tofu et pu le faire valser d'un grand coup de marteau lorsqu'il s'approcha de moi. Les deux larves restantes s'affaiblirent peu à peu, l'une d'elle mourut de ses propres attaques et j'achevais la dernière avec des aiguilles. J'apportais la preuve de ma réussite à Montrakwartz qui m'appris le dernier sort des disciples : " gelure " qui mêlait le pouvoir du ralentissement à de faibles dégâts de glace. Je devais apprendre le reste de mes compétences par moi même, par l'entraînement, l'expérience. Quelques jours plus tard, on me confia ma première mission : une armée de rats d'égoutants avaient envahit les souterrains d'Astrub. Je pris donc la direction de la grotte sombre marquant l’entrée de nombreuses galeries qui s’étendaient sous la ville. Beaucoup d’autres novices se précipitaient dans les tréfonds du dédale pour tuer un maximum de rats et ainsi avoir une prime plus grosse. Dans la précipitation, aucun ne remarqua une vieille enutrof au visage particulièrement tendu. Je l’interrogeais sur la cause de ses inquiétudes : trois de ses compagnons étaient partis à la recherche de leurs tofu domestiqués et n’étaient toujours pas revenu, elle craignait que l’attaque des rats ne les aient surpris. Je lui promis de les retrouver et m’élançais à mon tour dans les entrailles de la terre. Sur le chemin on croisait de nombreux tofus et arakne au teint pâle, que la maladie avait rendu plus agressifs malgré leur faiblesse. Je passais devant un jeune osamodas qui s’occupait des volatiles maladifs sans trop faire attention lorsque soudain : « Hey Meta c’est bien toi ? » Qui donc était-ce ? Qui pouvait me connaître ici ? Je me retournais et reconnu avec le plus grand étonnement l’osamodas : « - Darkjojo ?! Qu’est ce que tu fais ici ? - Bah tu vois bien. Je m’occupe de ces pauvres tofus malades… Ces enutrofs les utilisent pour détecter les gaz toxiques ou explosifs, aucun respect pour l’animal… - Oui, enfin non ! Je veux dire comment es-tu arrivé en Amakna ? » Il me raconta comment il arriva enfin à soumettre le dragon du feu en Vesperae et comment il repartit à la recherche des autres dragons. Au cours de ses voyages il entendit parler des œufs de dragon et compris la menace qu’ils représentaient. Cela faisait deux mois qu’il était installé en Amakna, son affinité avec les dragon lui avait permis de devenir disciple d’Osamodas. Je lui décrivis à mon tour mon parcours depuis mon échec sur l’île des cinq Sages. - Au fait, t’as réussit à lancer tes sorts en arrivant ici ? demandais-je après mon récit. - Maintenant que tu le dis, c’est vrai que je n’ai pu en lancer aucun. Mais bon tu sais j’ai toujours été plus doué pour le maniement des armes donc ça m’a pas trop surpris - Ah je vois… Je n’étais donc pas le seul à avoir perdu mes capacités. Comment cela était-il arrivé ? Aucune idée. Pour l’instant je devais retrouver les enutrofs perdus. J’expliquais à Darkjojo la mission qui m’était confiée et il se proposa pour m’accompagner. A suivre... Extrait du journal de Metacyborg.
Dernière édition par Metacyborg le Mer 19 Nov - 22:03, édité 1 fois | |
| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
Messages : 87 Date d'inscription : 19/09/2007
| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Sam 31 Mai - 21:28 | |
| Chapitre 9 : Les énutrofs perdusNous courions sans vraiment savoir où nous allions dans les boyaux souterrains. Nos pas étaient éclairés par des rayons de lumière provenant de la surface par des trous dans le plafond (qui se trouvait sous nos pieds habituellement ce qui n’avait rien de rassurant). Nous croisions sur notre chemin des aventuriers combattants pour leur prime, une flèche enflammée nous frôla, des pièges explosaient un peu partout, des rats tentèrent de nous attaquer. Après milles autres dangers dans cette guerre souterraine, nous trouvèrent enfin les enutrofs perdus. Ils étaient encore vivants semblaient en bonne santé mais leurs visages affichaient une expression de peur comme face à la mort. En suivant leur regard, nous aperçûmes la cause de leur effroi : un rat d’égoutant plus important que tous ceux rencontré auparavant. L’un des enutrof se rendit compte de notre présence et nous cria : « S’il vous plait sauvez nous ! Il a mangé nos tofus et maintenant il nous veut pour le plat principal ! » Le combat s’engagea. Nous apprîmes très vite à ne pas trop nous approcher, le rat plantait sa lance dans nos jambes gênant nos actes et mouvements. Nous l’attaquions donc à distance, Darkjojo avec des griffes spectrales, moi avec mes aiguilles. Soudain, alors que je tentais de concentrer mes tirs sur un point vital du rat, je projetais un rayon d’énergie obscure qui acheva notre ennemi. Laissant les enutrofs en sécurité se remettre de leurs émotions, nous allions informer leur compagne du sauvetage. Elle nous récompensa et nous sortîmes des souterrains infernaux. Quelques temps plus tard, je décidais de me prendre un métier pour subvenir à mes besoins. L’argent trouvé sur les monstres ou gagné en récompense ne me permettait pas à la fois de m’équiper convenablement et d’acheter de quoi me soigner. Je me rendis à l’hôtel des métiers, une sorte d’agence pour l’emploi, où l’on me conseilla sur les différentes activités qui pourraient convenir avec mon statut d’aventurier. Je me décidais finalement pour l’alchimie. Il me permettrait facilement de confectionner de quoi me soigner et d’y trouver quelques bénéfices. On m’indiqua où trouver le maître de la ville afin qu’il m’enseigne l’art des potions. J’allai à une maison que je connaissais bien. La clochette tintilla lorsque j’ouvris la porte et l’eniripsa vint à ma rencontre : « - Ah ! C’est vous Metacyborg, je ne pensais pas vous revoir de si tôt. - Bonjour Maître Nibé Lulle. J’aurais voulu… - Comment allez-vous ? - Très bien mais… - Si vous me le permettez, j’aurais aimé faire quelques analyses pour voir comment vous évoluez. » J’acceptais, et profitais de son silence pendant la prise de sang pour expliquer mon désir de devenir alchimiste. « D’accord, je vous enseignerais ce que je sais mais j’aimerais que vous me rendiez un service. Il y a un berger à la sortie Nord d’Astrub dont le troupeau de bouftous se fait attaquer. J’aimerais que vous meniez l’enquête le temps que je termine les analyses. » Je partis donc à la rencontre de Mange Paca, qui me montra comme seul indice des traces de pas énormes, des traces de bête. Je demandais des renseignements à Darkjojo, en tant qu’osamodas il devait avoir une grande connaissance des animaux. Il alla lui-même questionner le maître de sa classe qui lui parla d’un manuscrit volé permettant d’invoquer un ours féroce. Nous nous rendîmes à la tanière du voleur en suivant les traces laissées par l’ours invoqué puis après un rude combat, nous reprenions le tome dérobé. L’affaire réglée, je retournais chez Nibé Lulle. « Tout va très bien, vous êtes en parfaite santé et votre corps supporte le changement… disons spécial que vous avez subit. Mais je dois bien vous avouer qu’au vu de l’évolution des choses, vous n’atteindrez jamais le puissance optimale qu’un pur disciple de Xélor peut avoir. » Nibé Lulle m’appris finalement comment cueillir les fleurs nécessaires à la confection des potions. Extrêmement pressé de me soigner par mes propres moyens, je me dirigeais vers les plans de lin dont le maître alchimiste m’avait indiqué la position. Mais je fut arrêté dans ma course par le cri d’une femme en provenance du sous-bois à la sortie de la ville… À suivre...Extrait du journal de Metacyborg | |
| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Mar 25 Nov - 0:06 | |
| Chapitre 10 : L'éclat de la lune.Le cri venait d’une jeune crâ qui se battait extrêmement bien contre quelques bouftous. Je l’observais discrètement, n’osant pas intervenir, elle n’était finalement pas en danger. Mais je ne pouvais pas non plus repartir, je ne voulais pas la quitter comme ça. Soudain un bouftou chargea dans son dos, elle était trop occupée par ses autres cibles pour s’en apercevoir. D’un coup de rayon obscur, j’interceptais le monstre laineux. Le bruit provoqué détourna l’attention de l’archère mais pas celle de ses assaillants, je dus les ralentir et elle les acheva d’une seule flèche enflammée. J’observais les cadavres fumants un bon moment avant de m’apercevoir que la crâ en faisait autant mais dans ma direction. Surpris, je tentais de bafouiller quelques félicitations mais seules quelques syllabes confuses sortaient de ma bouche. Ce fut elle qui prit finalement l’initiative : « - On est plus habile au combat qu’à la parole. Pourrais-je au moins connaître le nom de mon sauveur ? - Ah ? Euh… Je m’appelle Metacyborg. Mais mes amis m’appellent Meta » Mes amis ? En disant cela je me rappelais que niveau amis ici… Mis à part Darkjojo… « Très bien monsieur Meta, j’espère que j’aurais le plaisir de vous revoir. Moi c’est Sarana, Sarana Clairelune. » Je la vis s’éloigner avec les ressources prises sur les bouftous. Et je restais même après son départ à regarder dans le vide. Il me fallu bien quelques minutes avant de me rappeler que je devais cueillir du lin. Les jours suivants nous nous retrouvions quelques fois par hasard, puis nous finissions par nous donner rendez-vous pour s’entraider dans des quêtes ou pour des parties de chasse. Ainsi nous firent enfermer Frakacia, nous venions à bout du bouftou royal au fin fond de son repère, nous renvoyons quelques plantes maléfiques à l’état d’engrais. Entre-temps, j’avais appris à tordre l’espace-temps et ainsi à me téléporter. Avec tous ces moments passés ensembles, nous finirent par devenir de bons amis. Elle me présenta à sa guilde que j’intégrais par la suite. Le meneur était un eniripsa dont les soins au combat dépassaient ceux de Nibé Lulle et pour qui le maniement de la baguette n’avait pas de secret. Il était épaulé par un sacrieur très étrange par le fait qu’il ne comptait pas sur sa force mais qui n’en restait pas moins puissant. Ce style de combat était très rare à l’époque. Le temps passa et Sarana et moi devenions de plus en plus proches. Un beau jour, nous célébrions notre mariage dans de grandes festivités entourés de grands nombres de membres de la guilde et d’amis. Les fées d’artifices éclataient dans tous les sens, la boisson coulait à flot et cela se finit tard dans la nuit. Cette joie fut au final relativement courte, mais son effet perdurait dans le temps. Si seulement le dieu Xélor avait pu m’avertir des événements futurs… Je me rendis un jour dans la lumineuse cité de Bonta pour m’engager dans la milice. Ce n’était pas vraiment du fait de mon idéal politique, j’avais appris avec le temps que nombreux fervents partisans de la cité angélique se rabaissaient à de pires atrocités que les serviteurs de Djaul. Non ce qui m’intéressait c’était surtout l’entraînement que la milice permettait et surtout le transport à travers tout Amakna que les brigandins mettaient à disposition gratuitement pour la cité contrôlant leur village. En contrepartie je devais rendre quelques services pour Amayiro, le chef de la milice de Bonta. Cela pouvait aller de l’épluchure de pommes de terres à l’espionnage de Brâkmar, la cité rivale, en passant par le transport d’arme ou la recherche de ressources. Pour de nombreuses missions, je fus aidé par Darkjojo, Sarana ou encore d’autres membres de notre guilde. Au fil des requêtes, Amayiro avait de plus en plus de confiance envers moi. C’est alors qu’il me confia une importante mission qui allait signer le début de la fin d’une magnifique période… À suivre...Extrait du journal de Metacyborg | |
| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Lun 8 Déc - 21:28 | |
| Chapitre 11 : Sombre présageAmayiro me convoqua par une journée du début de l’automne. Le messager vint me trouver alors que j’invoquais des fées d’artifices au village des brigandins, une passion qui m’avait attrapé lorsque j’avais trouvé un parchemin avec des recettes aux ingrédients simples à trouver. Le message était clair : « J’ai besoin de vous de toute urgence. Nous avons fait une importante découverte. » Je rangeais rapidement les fées dans mon sac et pris le transport pour Bonta. Arrivé à la milice, Amayiro vint de suite à ma rencontre : - Ah vous voilà enfin. M’accueilli-t-il avec un ton de soulagement. - Oui je suis venu au plus vite comme vous me le demandiez. En quoi puis-je être utile ? - Nous avons réussit à trouver le repaire principal des Roublards. Leur chef, Vil Smisse, devrait s’y trouver à l’heure actuelle. - C’est une bonne nouvelle… Mais qu’est ce que je viens faire dans cette histoire ? - C’est vous qui allez vous charger de l’expédition de reconnaissance. - Comment ça je vais m’en charger ? Je ne pense pas être le mieux placé, vous me connaissez, je suis loin d’être puissant. Vous devez bien avoir quelque Sram qui pourrait se faufiler discrètement ou qui pourrait les infiltrer en se faisant passer pour l’un des leurs. - Non c’est à vous de le faire. Vous avez déjà eu à faire à eux. Vous aviez su en maîtriser un grand nombre à votre arrivée à Madrestam. Et pourtant vous étiez bien moins puissant qu’à l’heure actuelle, vous ne possédiez pas encore vos pouvoirs temporels. - Quoi ? Mais comment êtes vous au courant de… ? - Ce n’est pas ce qui compte pour le moment. Vous apprendrez à connaître le réseau d’information de Bonta plus tard. Tout ce qui importe c’est l’ordre que je vous ai donné ! Vous tenez à vos privilèges sur les zaapi et l’accès au village brigandin n’est-ce pas ?
Alors ça je n’arrivais pas à y croire… Je savais que les Bontariens les plus fidèles pouvaient se montrer cruels, fourbes, vils, qu’ils savaient où appuyer pour mener n’importe qui à n’importe quel acte, mais je pensais qu’Amayiro savait garder ne serait-ce qu’un peu de respect pour ses guerriers. En tout cas il venait de perdre le mien… Si il connaissait mon passé lié aux Roublards, pourquoi m’envoyer dans la fosse aux lions ? D’un autre côté, cette excursion me permettrait sûrement d’en savoir un peu plus sur ma condition. Ces pensées me traversaient encore l’esprit lorsque j’arrivais aux portes de Sufokia, une cité bâtie sur l’eau dont il ne restait plus que des ruines qui reflétaient les heures glorieuses qu’elle avait du connaître il y a fort longtemps. Mais ses bâtiments servaient encore de repaire à certains aventuriers recherchant le calme par-dessus tout. À ma sortie du zaap, une voix m’interpella : - Alors comme ça on part à la chasse aux bandanas noirs ? - Hein ? Les bandanas noirs ? - Bah oui c’est comme ça qu’on appelle les Roublards à Brakmar. - Comment ça se fait que tu sois au courant de ça Sarana ? - Ne sous-estime pas notre réseau d’information gringalet angélique ! me dit-elle avec un ton moqueur. Mais cette réflexion eue le don de m’irriter vu ma conversation avec Amayiro. - Mouais je vois… Mais qu’est-ce que tu fais là alors ? - C’est pourtant simple non ? Je viens t’accompagner pour ta mission. Les Roublards sont peut-être des personnes influentes chez Djaul mais je ne te laisserais pas faire une fête sans moi. - Ça va pas être une partie de plaisir tu sais… - Arrête de jouer le rabat-joie ! C’était marrant la dernière fois contre la meute de croc-glands. - Ouais enfin… mes intestins ont failli finir éparpillés à plusieurs reprises mais c’était pas trop mal. - Puisque tout est réglé, on part à l’assaut !Le repaire des Roublards se situait en plein milieu du cimetière d’Amakna. Nous avions attendu la nuit pour entrer par la porte secrète cachée dans un vieux chêne mort depuis longtemps. Avant de me laisser engloutir par les ténèbres souterraines je remarquais que la lune était pleine ce soir. Depuis que je connaissais Sarana, j’avais pris l’habitude d’admirer cet astre et d’y trouver quelque réconfort avec sa présence. Je fus donc plus serein pour cette mission, mais je n’avais pas fait attention à la couleur de cette lune. Elle était rousse, comme ensanglantée. Cette nuit ne promettais en réalité rien de très bon… A suivre... Extrait du journal de Metacyborg
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| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Ven 2 Jan - 2:21 | |
| Chapitre 12 : Repères dans le repaire.Nous entrions dans ce domaine qui s’enfonçait sous terre, quelques torches éclairaient un escalier tortueux creusé à même la roche. Après une descente d’au moins une vingtaine de kamamètres, nous arrivions sur une salle beaucoup mieux éclairée, vide, ne comportant qu’une sortie gardée par deux bandits de bas étage. Sarana et moi étions resté dans la pénombre des marches : - Bon alors t’as un plan ? me demanda-t-elle. - Franchement, le seul plan que j’avais en tête pour ce soir c’était d’aller tailler quelques abraknides avant d’aller me coucher… - Tailler des abra… Avec un marteau c’est pas plutôt broyer ? - Le résultat est le même, ça fait du petit bois à la fin. - Bon bah pour les bandits alors, je propose de foncer dans le tas. Avec une flèche explosive et un nuage de poussière temporelle… - Nan ça va alerter tout le monde, c’est juste une expédition de reconnaissance j’ai pas l’intention d’anéantir tout le repaire. Donne moi ta main plutot. - Ce n’est pas déjà fait ça ? - Arrête de déconner 5 minutes les deux abrutis se ramènent à cause de nos discussions.Elle me tendit finalement sa main et je pus nous téléporter juste derrière la porte. Là le décor changea radicalement, un grand hall au sol et aux murs complètement marbrés ne faisait qu’accentuer la pénombre que les torches ne parvenaient que faiblement à combattre. De part et d’autre de lourdes portes de fer devaient mener vers les différents dortoirs, réserves de vivre où d’arme, mais en face se trouvait une porte en or finement décorée dans le style des roublards. Nous explorions les différentes salles assommant au passage les quelques bandits montant la garde ou ne trouvant pas le sommeil. Je pus établir ainsi un plan du repaire, il ne nous restait plus que la porte dorée à franchir. Arrivés au hall sombre, la porte était déjà ouverte et un homme que je connaissais déjà se tenait devant. - Tiens tiens… Comme on se retrouve monsieur le freluquet. Je ne pensais pas vous revoir après le coup que je vous ai porté à Amakna. Cela fait combien de temps maintenant ? Un an peut-être. - Je m’en souviens très bien moi… Ça fait exactement un an aujourd’hui et je vais pouvoir prendre ma revanche. - Meta, tu le connais lui ? me demanda Sarana. - Je t’expliquerais quand on sera sorti. - Vous pensiez vraiment que notre seule surveillance était confiée à des bleus sachant à peine tenir une hachette. Nous avons disposé des yeux d’oni un peu partout qui nous permettent de surveiller toute la base depuis le bureau des officiers, et avec cette salle spécialement adaptée à notre style de combat, vous allez apprendre à respecter la puissance des roublards. - Là… Sur son gant… c’est un… Sarana était hébété, elle venait de remarquer l’œuf incrusté sur la main gauche du roublard et n’en croyait pas ses yeux - Et non malheureusement ma chère ceci n’est pas un vrai dofus, répondit le roublard, mais il possède à peu prêt les mêmes caractéristiques. Je vois que vous portez les emblèmes de Brakmar… Djaul sera très heureux d’apprendre quelles sont vos occupations. C’est l’heure de votre mise à mort ! Des bandits sortirent des différentes portes tous armés et prêt à en découdre. Des dizaines de hachettes fondaient sur nous sans que nous puissions vraiment les voir. Je lançais mon sort de momification et les hachettes rebondirent contre les bandelettes qui recouvraient maintenant mon corps. Sarana quand à elle repoussait les projectiles avec son arc. En quelques attaques les sbires étaient vaincus, l’officier s’avança alors vers nous. - Sarana… S’il te plait laisse le moi c’est mon combat. - Si tu veux… Mais je ne te laisserais pas mourir. - Je ne lui ferais pas ce plaisir !Je m’élançait mon marteau s’enflammant tellement ma rage était grande. C’était lui qui m’avait apporté mes modifications génétiques et il me fallait des réponses. Ce soir je pouvais tout comprendre. À suivre...Extrait du journal de Metacyborg | |
| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Jeu 5 Fév - 21:01 | |
| Épisode 13 : Bal macabre.Le combat explosa très vite, chaque attaque étant stoppées ou déviées sans jamais pouvoir atteindre sa cible. Nous marquions finalement une pause après un bon nombre d’assauts, seules les respirations saccadées. Malgré son masque je pouvais ressentir le regard du roublard fixé sur le mien. Sa haine ajoutée à la mienne devenait presque palpable : « - Tu t’es amélioré depuis la dernière fois gringalet. - Et encore tu n’as jamais vu de quoi je suis vraiment capable. - Eh bien vas-y ! Eblouie moi de ta puissance ! Essaye de faire naître ne serait-ce qu’une once de lumière dans cette salle de ténèbres ! - Tu sais très bien que j’en suis incapable et c’est toi qui vas m’expliquer pourquoi ! » J’envoyais une décharge de rayon obscure et cachais une aiguille chercheuse dans son sillage, puis je me dissimulais dans un nuage de poussière temporelle pour pouvoir me téléporter derrière le roublard. D’un coup de marteau je lui brisais le bras portant le faux dofus qui fut éjecté de son socle. Dans un cri de douleur il s’agenouilla tenant son membre dont les os étaient comme les pièces d’un puzzle. « - Tu fais moins le malin sans ton œuf de tofu brillant maintenant. - Rah tu vas me le payer espèce de… ! - Nan ce n’est pas la peine de me flatter. Dis moi plutôt ce que tu sais sur moi ! Qu’est ce que vous m’avez fait ? - Que veux-tu que je te dise ? T’as débarqué un jour comme ça sans prévenir et sortant de nulle part pour nous emmerder pendant notre pillage. Je t’ai réglé ton compte et on te croyait mort. Alors pourquoi se serait-on intéressé à toi ? - Tu mens ! C’est quoi ce trafic de faux dofus alors ? C’est quoi ces expériences d’apprenti sorcier ? - Je n’en sais pas grand-chose de tout ça. Moi on me donne le pouvoir, je ne cherche pas à comprendre plus loin. - Dis-moi ce que tu sais si tu tiens à ton deuxième bras ! - Crois moi que je risque plus gros que mon bras si jamais je lâchais quoi que ce soit. Donc tu peux toujours courir petit larbin de Bonta. De toute façon bientôt toi et ta ville de…Au mot de « larbin » une bouffée de colère voulu me faire exploser son crâne avec mon marteau mais avant que je n’aie pu laisser aller ma rage sa tête fut détachée de son corps par une hache. Un roublard se tenait debout dans l’ouverture de la porte dorée, son masque et le reste de son uniforme était brodé par des fils d’or, ses armes étaient sculptées avec des crânes. Il n’y avait aucun doute à avoir, Vil Smisse se tenait devant moi. Il se tenait devant moi, et comble de l’horreur il tenait Sarana en otage. « - Alors monsieur le cobaye… On nous cause un peu trop de problème on dirait. Tu as pu voir l’efficacité de mes hachettes sur cet incompétent qui n’a pas su t’arrêter, mais je pense que tu sauras mieux les apprécier si je les utilise sur cette fille… » Hachettes ? Drôles notions dans l’armement… Ses « hachettes » étaient aussi larges que mon crâne. Mais il y avait plus grave, je devais sauver Sarana, je devais gagner du temps. « - Cobaye ? Pourquoi tu m’appelles comme ça ? - Ce ne sont pas des choses que tu as besoin de savoir. Mes plans dépassent ton entendement. - Crois moi j’en ai vécu des choses, alors tes conneries de plans machiavéliques je pense pas qu’elle puissent m’étonner tant que ça ! Tu ne sais rien des règles qui régissent notre monde alors crois moi que tout peux t’étonner. Mais assez parler, vous avez épuisé votre temps de survie à l’intérieur de notre repaire, il est temps de baisser le rideau. » Il empoigna une de ses hachettes lorsqu’une explosion se produit à ses pieds et un écran de fumée le cacha de ma vue. Soudain la silhouette de Sarana sortie de la fumée, elle avait profité de ma diversion pour saisir une flèche explosive et s’échapper de l’étreinte de Vil Smisse. Avant d’avoir pu me réjouir, une autre forme sortit de la fumée, bien moins rassurante, une hachette se dirigeait directement vers ma tête. Je fermais les yeux, j’étais sur le point de mourir, je ne pouvais rien faire pour éviter la lame tourbillonnante. On dit que l’on revoit sa vie défiler aux portes de la mort, et malheureusement je n’aurais pas eu cette chance. J’entendis le bruit de la lame s’enfoncer dans la chair, mais aucune douleur. Mes yeux s’ouvrèrent sur un spectacle horrible, Sarana avait le buste ensanglanté : « Je t’avais dis que je ne te laisserais pas mourir ». Tels étaient ses derniers mots… À suivre...Extrait du journal de Metacyborg. | |
| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Jeu 5 Fév - 21:44 | |
| Chapitre 14 : Révélations et résolution.Sur l’instant, plus aucune pensée ne me traversait l’esprit, je ne fus plus capable de ressentir quoi que ce soit à part un grand vide. Un vide que Vil Smisse su remplir très rapidement : « - Bravo ! Quel belle pièce finement jouée ! - … - Excellente tragédie ! Digne de Scheck Spire ! - Ferme-là… - Mais maintenant… l’acteur principal doit vraiment quitter la scène… Les pieds devant. - Tu vas te taire oui ? !! - Tu n’auras bientôt plus rien à entendre ne t’inquiète pas. Mais je te dois quand même quelques explications non ? » Des explications ? J’en attendais depuis si longtemps. Avaient-elles vraiment de l’importance, valaient-elles le prix que je venais de payer ? « Tu as bien sur remarqué que toute magie élémentaire que tu connaissais ne marchaient pas en Amakna, et je vais te dire pourquoi. Dans notre contrée, il n’y a tout simplement pas de mana comme tu le connaissais, cette source de vie et de magie puissante. En effet, notre contrée accueille des goinfres en quelque sorte. » Il releva la cape qui couvrait son bras gauche, et se fut sans surprise que je découvris un autre de ses gants incrustés d’un œuf. Mais celui-ci était différent, sa lueur ne provenait pas des torches éclairant faiblement la pièce. « - Voici le dofus émeraude ! Le vrai ! Tu sais sûrement que c’est un œuf de dragon, hors les dragons sont de très puissantes créatures magiques et leur croissance nécessite une grande quantité d’énergie magique. Et oui… Les dofus de notre monde consomment tellement de mana que toute magie conventionnelle est devenue impossible. Mais ceux qui possèdent par contre peuvent bénéficier de la puissance magique qui rayonne de l’œuf. - Et alors vos sorts ils sortent d’où alors ? Et comment ça se fait que je puisse les utiliser d’un coup ? - Une histoire de gène, je n’ai pas vraiment tout compris mais apparemment les disciples des dieux arrivent à produire leur propre énergie magique, spécifique à leur religion. Mais des pouvoirs ou de la religion qui est arrivé en premier… Personne n’en sait rien. Quant à toi, tu étais là pour m’aider à comprendre ces problèmes de génétique. - Qu… Quoi ? - C’est une chose que le lieutenant ignorait… D’ailleurs peu de personnes sont au courant, mais nous expérimentons des potions permettant d’acquérir les pouvoirs des différents disciples. Le but final serait bien sur de créer des guerriers maîtrisant tous les sorts connus sur cette terre. Et il se trouve que tu nous as servi de cobaye. Les résultats sont assez satisfaisants vu le bordel que tu as foutu ce soir. - C’était donc ça… - Oui. Bon ce n’est pas que je ne t’aime pas mais il est vraiment tant que tu partes pour un monde meilleur. » Dans sa main apparue d’un coup ce qui devait être pour lui une vraie hache, un manche faisant ma taille orné de deux lames comparables à des portes. Je commençais vraiment à ressentir la fatigue de tous mes combats de la soirée, la seule option qui me restait était la fuite. En observant la salle, j’aperçus le faux dofus traînant sur le sol et il me vint une idée. Je sautais dessus à temps pour éviter la lourde lame qui passa au niveau de mon cou. Le faux œuf dans une main, je me concentrais lorsque soudain un mur de flamme stoppa Vil Smisse dans sa course pour me tailler. Mon idée était juste, le faux œuf me donnait un peu de mana. Maintenant que je retrouvais l’expérience de mes voyages, le combat pouvait être équilibré… Je ressortais du repaire des roublard en en laissant que des cendres. Le soleil commençait à pointer à l’horizon. À mes pieds se trouvait le corps de Sarana, dans mes mains le dofus émeraude. Je sentais son énergie me parcourir. Grâce à elle je pu ouvrir une faille coupée du temps pour y placer Sarana. C’était de ma faute si elle avait perdu la vie, mais j’avais un plan… À suivre... Extrait du journal de Metacyborg.
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| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Ven 6 Mar - 1:08 | |
| Chapitre 14 : La fin du rêve.
Plusieurs mois s’étaient écoulés depuis ma mission catastrophique chez les roublards, j’avais parcouru Amakna de long en large pour récolter des informations sur les différents dofus. C’était une tache assez difficile, beaucoup ne voyaient en ces œufs qu’une légende, bien d’autres ne faisaient circuler que des ragots pour gagner leur croûte, et c’était sans compter sur les trafic de dofawa, de simples œufs de dragodindes avec une couche de vernis. De plus on donnait l’appellation de dofus à beaucoup d’artefacs qui n’avaient rien à voir avec les œufs de dragon. Je me retrouvais ainsi après un massacre chez les wabbit en possession d’une cawotte magique, mais sans aucun intérêt pour ma quête insensée.
Ma première piste valable venait d’une rumeur qui courait dans toute la contrée et qui mettais en émoi tous les aventuriers : Otomaï, le célèbre scientifique se serait réfugié sur une île pour étudier l’évolution des espèces animales et offrirait un dofus à celui qui l’aiderait à regrouper un spécimen de chaque espèce existant en Amakna. Je décidais de lui rendre une petite visite : - Oh bonjour ! Vous venez vous aussi vous renseigner pour ma petite annonce ? - Pas vraiment… Je viens me renseigner pour cette histoire de dofus. - Oui je possède effectivement un œuf de dragon que j’ai trouvé il y a fort longtemps, j’ai fait toutes les études que j’ai pu dessus et j’ai donc décidé de le céder… - Vous allez me le donner tout de suite s’il vous plait ! - Ah non j’ai été très clair à ce sujet, si vous le voulez il va falloir que… - Écoutez moi bien Otomaï ! Vous m’avez été utiles plus d’une fois. A moi comme à bien d’autres aventuriers et vous pouvez encore faire profiter de vos talents à de nombreuses personnes alors il serait malheureux qu’il vous arrive quelque chose vous ne pensez pas ? - Vous osez me menacer ? Je fis apparaître le dofus émeraude dans mes mains pour bien lui expliquer la situation : - Voyez-vous j’ai déjà un des six œufs en ma possession, mes menaces ne sont donc pas vaines. J’ai absolument besoin de ses cinq frères pour ressusciter une personne qui ne méritait absolument pas de mourir, alors je n’ai pas de temps à perdre en partant à la chasse aux pious. - Ressusciter … ? Mais c’est impossible ! - Au cours de mes voyages j’ai vu de nombreux prêtres ranimer le dernier souffle de vie des guerriers, des nécromans lever des armées de cadavres, des morts vivre comme vous et moi. Avec assez de puissance magique… Rien n’est impossible ! Alors cet œuf… Vous me le donnez ?
Le dofus suivant était détenu par un trio de bandit de grand chemin qui avait sur tirer profit des bienfait draconniques pour piller quiconque croisait leur route. Mais je ne pouvait les affronter seul. Je m’offris donc l’aide de Darkjojo en lui faisant miroiter la grande récompense que nous offrirait Bonta pour leur arrestation. Le combat fut rude mais les bandits se retrouvèrent finalement hors d’état de nuire. Je me dépêchais d’aller fouiller les corps inanimés pendant que Darkjojo félicitait et soignait ses invocations, et je le trouvais finalement, un œuf aux reflets noirs, le Dofus Ébène. - Dis Meta, il faudrait que je te parle un moment si ça te gène pas. Je cachais discrètement ma trouvaille dans une faille temporelle et me tournais vers lui. Connaissant les origines de Darkjojo et la quête qu’il s’était donné en arrivant sur ce continent, il ne m’aurait pas laissé emporter l’œuf. - Oui qu’est-ce qu’il y a ? - Tu es bizarre depuis quelques temps. On ne sait jamais où tu es, on arrive jamais à te contacter. Je sais que c’est dur pour toi depuis que Sarana a disparue sans laisser de traces mais tu ne dois pas te renfermer sur toi. Tu as des amis qui sont là pour t’aider. - Oui… J’ai juste besoin d’un peu de temps pour réfléchir, pour faire le deuil…
Mes recherchent continuèrent, toujours aussi lentes. Mais je regroupais peu à peu la couvée de Bolgrot et plus le temps passait, plus je sentais le pouvoir des œufs consumer mon âme, ma vision s’assombrissait, mon visage laissait apparaître des marques d’un bleu vif. Je commençais à comprendre pourquoi ils avaient été enfermés pendant si longtemps. Cette folle volonté de rédemption allait me coûter tout ce qui faisait mon humanité…
Finalement, après un long combat contre le légendaire protecteur des forets, le Chêne Mou, je récupérais le dernier œuf bleu qui semblait être animé par la violence d’un océan déchaîné par la tempête. Dans une clairière sûre de la foret des Abraknides je fis réapparaître le corps de Sarana.
Les six œufs se mirent à léviter autours de moi comme s’ils sentaient que j’allais faire appel à eux. Je n’avais jamais effectué de résurrection, mais je sentais la voix des dragons me guider dans mes agissements. Je me concentrais et une colonne de lumière éclaira soudainement le ciel étoilé au-dessus de Sarana. Lorsqu’elle disparu, les six dofus s’élevèrent dans le ciel pour finalement disparaître.
J’observais encore la voûte céleste lorsque Sarana se mit à tousser en crachant un peu de sang. Elle ne pouvait pas me voir dans l’état pitoyable dans lequel les dragons avaient bien voulu me laisser. Je me cachais donc dans la pénombre des arbres pour assister à son réveil empli de confusion.
J’étais maintenant un rebut de la société, comme marqué au fer rouge, imprégné d’un pouvoir inimaginable qui forçait à la solitude. Je levais encore une fois les yeux au ciel avant de partir pour mon errance et je vis que ce soir encore la lune était pleine. Autrefois sa clarté guidait mes pas et me rassurait dans les heures les plus sombres, mais ce soir là je la vis sous un teint grisâtre. Ce soir là, la lune était devenue noire, noire comme mon âme.
Extrait du journal de Metacyborg. | |
| | | Metacyborg Ombre de la Lune Noire
Messages : 87 Date d'inscription : 19/09/2007
| Sujet: Re: De la Légende à la réalité. Sam 7 Mar - 0:06 | |
| Epilogue Des années se sont écoulées depuis la réunion des six œufs de dragons… Enfin des années, c’est une façon de parler pour moi maintenant car mon errance a pris une toute autre tournure. Je ne me contente plus que de vagabonder à travers l’espace, je voyage aussi à travers les époques. Au début, j’avais voulu réparer mes erreurs, pour pouvoir continuer la vie que m’avait enlevée Amayiro et sa mission. Je voulais m’empêcher d’aller dans le repaire des bandits, ou au pire, sauver Sarana une fois dans l’antre. Je revécu ainsi des scènes qui m’étaient étrangement familières. J’avais plusieurs fois croisé un homme tout encapuchonné, sachant toujours ou me trouver pour vouloir m’imposer mes actes ou m’apprendre quelques trucs pour me rendre plus puissant. J’avais alors toujours refusé son aide. Cet homme… c’était moi. Au fil de mes errances à travers l’Histoire, je me retrouvais un jour dans mon village natal, mais à l’époque du héros qui le sauva et qui m’avait donné l’espoir de lui ressembler. J’espérais pouvoir tirer quelques conseils de mon modèle. Je restais en campement prêt du village jusqu’au soir où les bandits attaquèrent. Je me rappelais encore très bien de la légende et savait où et quand le héros allait apparaître mais personne ne semblait vouloir arriver. Si le Héros ne voulait pas venir, il fallait que j’agisse à sa place… Je compris alors que le passé ne pouvait pas être changé. Le Héros de la légende c’était moi. J’étais à l’origine de la création de mon âme d’aventurier aussi bien que de sa destruction. On tire des leçons des erreurs de notre passé, nos actions laissent des marques sur nous comme gravées dans du marbre, ce n’est pas pour qu’elles soient balayées par un simple caprice. Le futur serait-il marqué de ce même marbre ? J’ai bien sur tenté de voyager dans des époques futures pour voir ce que l’avenir pouvait réserver aux personnes qui avaient su rester sages. Je vis un Amakna dévasté et pourtant florissant. J’appris que quelqu’un d’autre avait réunit les six dofus et qu’un cataclysme se fit alors sentir sur toute la contrée. Je n’avais pas les détails mais je pensais que moi je n’avais pas provoqué de catastrophe. Et c’est pour cela que j’écris ces lignes. Je ne peux prouver ce que j’affirme, mais le futur n’est jamais figé. Chacun possède son destin, mais celui-ci se plie face à nos choix. Mes choix m’ont conduit à devenir un inconnu, une ombre, et j’espère que ces mots pourront éviter à ceux qui en ont besoin de suivre mon chemin. Je m’appelle Metacyborg, disciple de la destinée renié par le dieu Xelor. Je suis l’ombre de la Lune Noire. | |
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